La Recyclerie Sportive s’engage dans la réparation et la vente d’articles sportifs à travers tout le pays pour promouvoir le concept de sport zéro déchet 🏋️‍♂️.

Si le mois de septembre est synonyme de la rentrée scolaire, il est également l’occasion pour les petits et les grands de reprendre une activité sportive 🏃‍♀️.
Ainsi, de nombreux Français se précipitent dans les grandes surfaces spécialisées pour s’équiper.
Il s’agit d’un marché très lucratif, comme le montrent les chiffres de l’Ademe.
Avec près de 130 000 tonnes d’articles de sport et de loisirs (à l’exclusion des vélos) ainsi que 56 000 tonnes de vélos et trottinettes vendus en France en 2017, représentant un marché d’environ 11,5 milliards d’euros 💰.

Cependant, l’étude révèle également que près de 70 000 tonnes d’articles de sport (hors vélos) et 30 000 tonnes de vélos et trottinettes étaient jetées chaque année dans les ordures ménagères résiduelles, les encombrants et les déchèteries ♻️.
C’est pour lutter contre ces pertes massives que la Recyclerie Sportive a vu le jour il y a plus de huit ans.

Il s’agit d’un marché qui génère beaucoup, mais qui génère aussi un volume astronomique de matériel usagé, alors qu’il est estimé qu’une grande partie de ces équipements pourrait être réutilisée.

La Recyclerie Sportive possède un réseau de huit sites en France 🗺️, dont trois en Île-de-France, ainsi qu’à Marseille, Lyon, Grenoble, Bordeaux et Roubaix. Cette association, désireuse de « rompre avec le modèle de l’économie linéaire« , milite en faveur d’un modèle économique « circulaire » dans le domaine du sport.

Selon Mathilde Nigoul, responsable de la communication et de la distribution en ligne de l’association, cette initiative découle d’un constat : « C’est un marché qui génère beaucoup, mais qui génère par ailleurs un volume astronomique de matériel usagé, alors qu’il est estimé qu’une grande partie de ces équipements pourrait être réutilisée. En France, le secteur du sport est un énorme producteur de déchets. »

La collecte constitue le premier pilier de cette alternative au modèle de consommation actuel 🔄.
La Recyclerie Sportive collecte exclusivement des biens par le biais de dons, que ce soit de la part d’entreprises, d’associations, de clubs sportifs ou de particuliers.

« Nous avons conclu des accords nationaux et des partenariats avec plusieurs acteurs du marché, tels que Décathlon, avec qui nous collaborons depuis de nombreuses années. Cependant, nous dépendons également largement des dons de citoyens, qui peuvent notamment nous faire don de leurs articles de sport inutilisés« , explique Mathilde Nigoul.
Ces dons peuvent être effectués directement dans les huit sites du réseau de recycleries, mais aussi sur des sites partenaires, où des points de collecte réguliers ont été mis en place.

Une fois collectés, les articles passent par le pôle valorisation, où l’on décide de leur sort : « Nous examinons s’ils nécessitent des réparations et des retouches, puis nous acheminons le matériel vers les boutiques s’il peut être réemployé. Nous conservons également une grande partie en stock pour réapprovisionner au cours de l’année, tandis qu’une petite proportion finit à la déchetterie si elle est inutilisable, bien que cela reste marginal. »
Les acheteurs peuvent ensuite retrouver ces produits dans les huit boutiques du réseau. Ces articles sont vendus à environ un tiers du prix d’origine, comme le précise Mathilde Nigoul.

La sensibilisation du grand public à ces questions constitue le dernier des quatre pôles de la Recyclerie Sportive 📣.
Ce volet est essentiel pour l’association, qui propose divers types d’animations adaptées au public et à l’événement.
Ainsi, des ateliers créatifs de type DIY, des formations, des tables rondes et même des séances de slow sport sont régulièrement organisés.
« Il s’agit également d’une composante de notre activité économique, car ces actions sont rémunérées pour les commanditaires, mais gratuites pour les bénéficiaires« , ajoute Mathilde Nigoul.